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Chiffré à 14,6 milliards USD, le projet de budget 2023 présenté à l’Assemblée nationale


Le projet de loi budgétaire de l’État de l’exercice 2023, soumis à l’Assemblée nationale lors de la plénière du vendredi 28 octobre 2022, pour examen et vote par le Gouvernement de la république, renferme quelques faits saillants énumérés par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, devant la représentation nationale.

D’après la dépêche de la primature consultée par RTNC.CD, ces faits saillants sont liés, entre autres, à la mobilisation des recettes, aux dépenses , à l’alignement aux engagements internationaux des parts de dotation des secteurs prioritaires et au renforcement des parts de crédits dans les secteurs de la défense et sécurité.

En ce qui concerne les recettes, le chef de l’exécutif national a fait savoir que le budget général renseigne 27.968,8 milliards de FC en 2023 contre 20.408,3 milliards de FC en 2022, soit un accroissement de 37,1%.

Pour les dépenses, Jean-Michel Sama Lukonde a expliqué que l’accroissement des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de l’exercice 2022 atteignent un taux de 45,8%, l’augmentation de la part des Investissements dans le budget général de l’exercice 2023 de 37,8% ; la réduction du train de vie des institutions par une régression de 30 % du budget de fonctionnement de ces institutions entre 2022 et 2023, avec un effet net de régression de 14,3% des frais de fonctionnement des institutions ; l’accroissement significatif, par rapport au budget de l’exercice 2022, des parts des crédits alloués aux secteurs porteurs de croissance, notamment dans l’Agriculture (110,5%), la Pêche et Elevage (205,7%), ainsi qu’aux secteurs sociaux dont la Santé (62,1%), la Culture (38%); et l’Education, dans tous ses sous-secteurs (39,1%).

A propos de l’alignement aux engagements internationaux des parts de dotation des secteurs prioritaires, Sama Lukonde a fait remarquer qu’une allocation de 10% du budget est accordée au secteur de la Santé en vue de converger progressivement vers les engagements de la Déclaration d’Abuja ; ensuite, une autre autre de 18,6% au secteur de l’Education dans son ensemble pour un alignement graduel à la Déclaration du Sommet de Londres sur l’Education ; et enfin, une allocation de plus de 10% au secteur de l’Agriculture, conformément à la Déclaration de Maputo sur l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire.

Le premier ministre a expliqué que la loi de finances 2023 préconise aussi le renforcement des parts de crédits dans les secteurs de la défense et sécurité (10,4%), pour, principalement, la mise en œuvre de la loi de programmation militaire en vue de la montée en puissance des Forces armées de la République Démocratique du Congo, ainsi que la redynamisation de l’industrie militaire pour leur permettre de faire face aux nombreux foyers de tensions, particulièrement dans le Nord-Est du pays.

A noter que d’autres faits saillants soulignés par le chef du gouvernement de la RDC sont d’une part, la nécessité pour ce budget d’accélérer l’opérationnalisation du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRCS-C) et d’autre part, la poursuite du financement du Programme de Développement Local des 145 territoires. 


Source : rtnc.cd


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